2009, ce fut, dans le désordre et entre autres : l’échec du sommet de Copenhague, la crise du capitalisme financier, la décision du Conseil Constitutionnel faisant de l’accès à Internet un droit fondamental, les débuts de la révolution iranienne et la mort de Michael Jackson (si, si, la portée symbolique n’en est pas si triviale que ça)… En attendant le plan B contre la grippe A, l’année 2010 va avoir besoin de sa dose de perspectives : on pourrait la commencer en relisant le discours d’Hugo Chavez à Copenhague, Le socialisme est la voie du salut de la planète (« Si le climat avait été une banque, il aurait déjà été sauvé »), et en écoutant Bernard Stiegler nous parler de sa passionnante proposition d’une économie de la contribution, qui nous donnera matière à réflexion pour penser l’après capitalisme financier et les mutations fondamentales de notre temps. Une bonne et stimulante année !